Plusieurs centaines de milliers d’années sont nécessaires pour qu’un sol se forme à partir d’une roche. A l’échelle humaine, il est donc impossible de fabriquer un terroir, même avec des moyens illimités. Un grand sol viticole doit être considéré comme une ressource unique et non renouvelable qu’il faut impérativement protéger et préserver de toute pollution. C’est cette responsabilité qui dicte notre politique environnementale au Château La Pointe.
Notre culture de la vigne était déjà raisonnée, depuis longtemps, mais nous avons ressenti l’envie, et la nécessité, d’élargir notre champ de réflexion pour être encore plus précis. C’est pourquoi nous avons adhéré à la 1ère association S.M.E. (Système de Management Environnemental) du vin de Bordeaux. Nous sommes tellement plus intelligents quand nous réfléchissons à plusieurs. Nous ne souhaitions pas que le Système de Management Environnemental se résume à un classeur rangé dans une armoire. Nous voulions que cette démarche soit avant tout un outil pratique capable de nous aider à évaluer les situations, nous sensibiliser et nous former en continu, améliorer notre performance environnementale.
Plus concrètement, quels engagements se cachent derrière ce joli discours ? Par exemple, il n’y a aucune application de désherbant de type glyphosate sur les sols qui sont exclusivement travaillés avec des outils mécaniques. Les engrais naturels d’origine animale (moutons) et les engrais verts (avoine, moutarde, pois, radis, trèfle) sont généralisés. Les applications de produits de traitements sont maîtrisées et ultra-ciblées en s’appuyant sur une observation toujours plus rigoureuse des vignes et sur les données de notre propre station météorologique. Les produits de type bio et biocontrôle (protection des végétaux basée sur l’utilisation de mécanismes naturels) sont largement favorisés. Les déchets sont bien évidemment triés et recyclés. La consommation d’eau est optimisée grâce un système de collecte des eaux de pluie utilisées pour le nettoyage du matériel agricole. Des panneaux photovoltaïques installés sur le toit du cuvier réduisent notre empreinte énergétique.
Mais n’oublions pas que dans cet environnement travaillent des femmes et des hommes. La définition la plus complète d’un terroir viticole précise qu’il s’agît d’un ensemble réunissant : un climat, un sol, des cépages et des hommes avec leur savoir-faire. Nous ne pouvons donc pas prétendre mener une politique environnementale sans considération pour le facteur humain. Une liste à la Prévert illustrerait très bien nos convictions sur ce volet mais nous préférons donner un exemple concret de notre engagement : chaque année nous nous efforçons d’accompagner individuellement chaque membre de l’équipe pour améliorer les conditions d’un travail certes proche de la nature mais toujours difficile.
Une politique environnementale doit être abordée dans sa globalité, c’est ce qui a permis au Château La Pointe de préserver son parc de près de deux hectares avec ses arbres séculaires. Bénéficiant de l’appellation Pomerol, ce parc pourrait être planté en vignes mais nous avons toujours considéré qu’il était le témoin de l’histoire du domaine, qu’il contribuait à son identité, qu’il apportait une biodiversité au milieu d’un espace entouré de vignes. Ce parc est le symbole de notre conscience environnementale.
Le Château La Pointe est certifié HVE (Haute Valeur Environnementale) et membre de la 1ère Association pour le SME du Vin de Bordeaux, certifiée ISO 14001.
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Certains seraient tentés d’opposer l’agronome au vigneron ou l’œnologue au maître de chai. Nous avons la chance aujourd’hui de pouvoir combiner connaissance et savoir-faire, qualité et durabilité. Les prochaines années s’annoncent passionnantes.
Pendant plusieurs siècles basées sur l’empirisme, l’homme subissait plus qu’il ne maîtrisait, produisant des vins qui pouvaient être aussi grandioses qu’imbuvables.
Avec l’amélioration des connaissances techniques, la qualité des vins est devenue beaucoup plus régulière. Utiles et nécessaires, ces décennies tournées vers l’œnologie ont eu pour conséquence indirecte de réduire le temps accordé au travail du vignoble.
Aujourd’hui le « bon-sens-vigneron-du-grand-père » est sur toutes les lèvres, et c’est une réalité. La maîtrise actuelle de la vinification nous a libérés et favorise un retour indispensable dans les vignes.
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Certains seraient tentés d’opposer l’agronome au vigneron ou l’œnologue au maître de chai. Nous avons la chance aujourd’hui de pouvoir combiner connaissance et savoir-faire, qualité et durabilité. Les prochaines années s’annoncent passionnantes.
Pendant plusieurs siècles basées sur l’empirisme, l’homme subissait plus qu’il ne maîtrisait, produisant des vins qui pouvaient être aussi grandioses qu’imbuvables.
Avec l’amélioration des connaissances techniques, la qualité des vins est devenue beaucoup plus régulière. Utiles et nécessaires, ces décennies tournées vers l’œnologie ont eu pour conséquence indirecte de réduire le temps accordé au travail du vignoble.
Aujourd’hui le « bon-sens-vigneron-du-grand-père » est sur toutes les lèvres, et c’est une réalité. La maîtrise actuelle de la vinification nous a libérés et favorise un retour indispensable dans les vignes.
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